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Alcan, F: Revue Historique, Vol. 49

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O knihe

Excerpt from Revue Historique, Vol. 49: Paraissant Tous les Deux Mois; Mai-Août, 1892

La communication de Bruininx à l'empereur pulvérise, on le voit, le récit du testament du 29 novembre 1687. Plan anglais, conspiration mi - autrichienne, mi - orangiste, auxquels le testa ment prétendait nous initier, sont des fables indignes de foi. Et, comme ce testament porte la signature de Charles V de Lorraine, l'èrùdit, sans hésiter, doit y voir l'oeuvre d'un faussaire. Mais, dira - t-ou, peut - être Guillaume d'orange n'était - il pas sincère; peut - être sa bienveillance pour J ecques II n'était - elle qu'appe rente. Nous répondons que l'histoire a beaucoup de raisons de croire à la loyauté de Guillaume envers Jacques. B'ailleurs, là n'est pas la question. Peu nous importe, en définitive, ce que Guillaume faisait ou tramait, soit à la Haye, soit en Angleterre. L'essentiel est de rechercher le langage qu'il tenait à Vienne, car c'est de ce langage que le testament, s'il est authentique, devait nécessairement s'inspirer. Or, nous connaissons la note remise par Bruininx à l'empereur, nous savons combien elle diñère du testament; donc, il est impossible d'admettre que Charles de Lorraine soit l'auteur du testament en question. Sinon, il faut supposer une véritable invraisemblance c'est que Charles de Lorraine, le premier personnage, le mieux renseigné de la cour d'autriche, croyait à une fausse ligue contre le trône des Stuarts et ignorait la politique que le stathouder soutenait à Vienne.

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